Après les incidents du Stade de France, beaucoup se sont inquiétés de la capacité de l’État à assurer la sécurité d’un événement planétaire tel que les JO. Sécurité qui passera nécessairement par la collaboration étroite des 35 000 policiers et 10 000 militaires, d’une part, et des 22 000 agents de la sécurité privée.

Les débats sur la sécurité des JO de Paris en 2024 ont été récemment alimentés par les révélations de notre confrère Le Canard enchaîné selon lequel un rapport confidentiel de la Cour des comptes mettrait en garde autorités et organisateurs sur le « défi sécuritaire considérable » d’un tel événement.

Depuis janvier 2021, on connaît les responsabilités de chacun en matière de sécurité. Par exemple, l’État, via la délégation interministérielle aux Jeux olympiques et paralympiques (Dijop) et le coordinateur national à la sécurité pour les Jeux a pour mission d’assurer la coordination des acteurs publics – collectivités comprises – et des entreprises privées.

Un budget de 295 millions d’euros

La sécurité va d’ailleurs coûter bien plus cher que prévu puisque l’on parle désormais d’un budget de 295 millions d’euros, contre 182 millions initialement annoncés. Selon Thomas Collomb, directeur délégué sécurité chez Paris 2024, cité par Le Figaro, explique que ce nouveau budget « tient compte de toutes les évolutions des concepts, des jauges et des calendriers. »

Concrètement, environ une centaine de sites – dont plus de quarante lieux de compétition – vont devoir être sécurisés. Sécurisation qui a fait l’objet d’appels, au printemps dernier, pour les professionnels de la sécurité privée.

Toujours selon Le Figaro, « après le volet sur les équipements et les technologies, cette commande publique porte sur 152 lots qui ont tous trouvé candidat. Un tel allotissement devait permettre aux TPE et PME de s'octroyer une part du gâteau. »

• Retrouvez l’intégralité de cet article dans PSM 273 (septembre-octobre 2022).

Photo d’illustration © Getty Images