Drones. Azur Drones lève 9 millions d’euros
Le Français, un des leaders européens du drone autonome, a finalisé trois levées de fonds successives, d’un montant total de 9 millions d’euros, auprès d’un investisseur privé français. Le groupe a ainsi levé près de 20 millions d’euros en à peine trois ans.
La dernière levée de fonds, qui survient quelques semaines après l’arrivée de Nicolas Billecocq au poste de Directeur Général, doit permettre à Azur Drones d’assoir son leadership sur le segment du drone autonome – grâce à sa solution Skeyetech - et de soutenir son expansion à l’international. La société prévoit notamment le renforcement de l’équipe commerciale dédiée à l’export et l’ouverture d’un bureau à Dubaï.
La société souhaite ainsi faire du drone autonome le standard sur le marché de la sécurité, en France comme à l’international. Basé à Mérignac, Azur Drones collabore déjà avec des grands donneurs d’ordres en Europe et au Moyen-Orient et ambitionne de gagner de nouveaux contrats dans ces zones, ainsi qu’aux Etats-Unis et en Asie.
« Ce soutien financier exceptionnel et de confiance va nous permettre de poursuivre la Recherche & Développement sur le système Skeyetech, et donc de garder notre avance technologique décisive. Cela passera par de nouveaux développements inédits liés à l’intelligence artificielle pour rendre notre drone encore plus autonome et lui ajouter de nouvelles fonctionnalités opérationnelles », précise Jean-Marc Crépin, CEO d’Azur Drones.
Faire avancer la réglementation
Par ailleurs, et grâce à ces nouveaux fonds, Azur Drones va pouvoir continuer ses efforts pour faire avancer la réglementation drone. En effet, la société collabore avec les autorités de l’aviation civile pour rendre possible l’utilisation des drones autonomes à l’échelle mondiale.
Le drone Skeyetech a ainsi été, en début d’année, homologué la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) pour un système de drone automatisé sans télépilote certifié. Il peut ainsi voler en France au-dessus de sites privés, hors vue directe, de jour comme de nuit, en agglomération, sous la simple supervision d’un téléopérateur.
La société, qui a rejoint la Drone Alliance Europe en avril dernier, est déjà en discussion avec d’autres autorités afin d’obtenir des homologations équivalentes dans plusieurs autres pays et conforter ainsi son avance sur le marché.